- Nomenclatures
- Sources
- Recensement de la population (RP)
- Fichier localisé sur les revenus sociaux et fiscaux (Filosofi)
- Données sur les prestations sociales CAF
- Estimations d’emploi localisées (Estel)
- Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié (Flores)
- Répertoire des entreprises et des établissements (REE)
- Statistiques du marché du travail (STMT)
- Métiers en tension
- Taux de chômage localisé
- Principales politiques d’emploi
- Données sur la formation
Nomenclatures
Demande d’emploi
Catégories d’inscription
Les demandeurs d’emploi sont répartis selon un regroupement en cinq catégories :
- catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;
- catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i. e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
- catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i. e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;
- catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), y compris les demandeurs d’emploi en contrat de sécurisation professionnelle (CSP), sans emploi ;
- catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (exemples : bénéficiaires de contrats aidés, créateurs d’entreprise).
Formation
Filières régionales de formation
La nomenclature des filières régionales de formation a fait l’objet d’une construction partenariale en 2013 dans le cadre du suivi du contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDFP 2011-2015) de la région Provence - Alpes - Côte d’Azur. Elle est constituée de 19 filières de formation professionnelle et adaptée au contexte régional. Pour plus d’informations, se référer au "Mémo" n° 60, Construction d’une nomenclature régionale de filières de formation : méthode et enjeux, ORM, avril 2014.
Niveaux de formation
Les niveaux de formation correspondent aux catégories de certifications suivantes :
- CAP-BEP :
- CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent.
- Pour les données sur les personnes en formation initiale, les secondes générales et technologiques sont classées dans ce niveau.
- Bac :
- Baccalauréat (général, technologique ou professionnel), brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU, brevet professionnel, de technicien ou d’enseignement, diplôme équivalent.
- Bac + 2 :
- BTS, DUT, DEUG, Deust ;
- Diplôme de la santé ou du social de niveau bac + 2, diplôme équivalent.
- Pour les données sur les personnes en formation initiale, les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont classées dans ce niveau.
- Bac + 3 et plus :
- Licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac + 3 ou bac + 4.
- Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac + 5, doctorat de santé.
- Doctorat de recherche (hors santé).
CQP, habilitations
Cette catégorie regroupe les certificats de qualification professionnelle (CQP), les habilitations, et les autres certificats sans niveau de formation associé.
Les non-diplômés
Il s’agit de personnes qui ne possèdent aucun diplôme (pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l’école primaire ; scolarité suivie jusqu’à la fin de l’école primaire ou achevée avant la fin du collège ; scolarité jusqu’à la fin du collège ou au-delà) ; ainsi que de personnes titulaires du certificat d’études primaires (CEP) ou du BEPC (brevet élémentaire, brevet des collèges...).
Cela ne signifie pas que ces personnes sont sans qualification professionnelle. Certaines ont pu continuer leurs études au-delà du collège sans pour autant obtenir un diplôme du second cycle. D’autres peuvent avoir acquis les compétences nécessaires pour exercer leur métier dans le cadre de formations non diplômantes ou par l’expérience.
Concernant les données du recensement de la population, le niveau de diplôme fait référence au diplôme de niveau le plus élevé que les individus ont déclaré posséder.
Métiers
Familles professionnelles (FAP)
La nomenclature des familles professionnelles (FAP, version 2009) a été élaborée par le ministère du Travail. Les FAP regroupent les professions qui font appel à des compétences communes sur la base de "gestes professionnels" proches. Elles permettent d’étudier conjointement l’emploi et le marché du travail à travers un même référentiel de métiers.
Cette nomenclature rapproche le Répertoire opérationnel des métiers et des emplois (ROME), utilisé par France Travail pour classer les offres et les métiers recherchés par les demandeurs d’emploi, des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS), nomenclature utilisée par l’Insee dans ses enquêtes. Elle comporte 22 domaines professionnels qui se décomposent en 87 familles professionnelles regroupées et 225 familles professionnelles détaillées.
Dans cet outil, la FAP est exploitée dans sa version en 87 postes (sous la dénomination de "métier").
Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS)
La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS-2003) repose sur la distinction du statut et de la catégorie socioprofessionnelle ; il s’agit d’apprécier la profession des personnes à des fins d’études économiques et sociales. La PCS comporte quatre niveaux d’agrégation emboîtés. Au niveau le plus agrégé se trouvent les groupes socioprofessionnels en 8 postes. Les niveaux d’agrégation intermédiaires sont ceux des catégories socioprofessionnelles en 42 postes. Le niveau le plus fin, celui des professions, comporte 486 postes d’actifs et 11 postes supplémentaires pour les personnes sans activité professionnelle.
Dans cet outil, la PCS est exploitée au niveau le plus agrégé en 8 postes (hors les 2 postes attribués aux personnes sans activité professionnelle).
Secteurs d’activité
Nomenclature d’activité
La nomenclature d’activités française (NAF, 2008) est une nomenclature des activités économiques productives, principalement élaborée pour faciliter l’organisation de l’information économique et sociale. Afin de permettre les comparaisons internationales, elle a la même structure que la nomenclature d’activités de la communauté européenne (NACE), elle-même dérivée de la nomenclature internationale (CITI).
Dans cet outil, la nomenclature utilisée pour présenter les données sur le secteur d’activité des établissements employeurs est la nomenclature agrégée (NA, 2008). Différents niveaux d’agrégation sont utilisés (en 5, 38 et 88 postes) ainsi que le niveau le plus détaillé de la NAF en 732 postes (dans le tableau présentant les principaux établissements employeurs).
Zone géographique
Zones d’emploi
La zone d’emploi constitue un territoire à l’intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent. Il s’agit de l’espace le plus pertinent pour étudier le fonctionnement du marché du travail et pour adapter localement les politiques de l’emploi. Le nouveau zonage effectué par l’Insee et la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) partage la France en 306 zones d’emploi contre 318 pour le précédent zonage datant de 2010. Il mobilise une nouvelle méthode dans un souci d’harmonisation et de comparaison européennes.
La région Provence - Alpes - Côte d’Azur compte désormais 22 zones d’emploi (18 dans le précédent zonage), dont quatre transrégionales (Avignon, Arles, Bollène-Pierrelatte et Valréas).
Dans cet outil, pour les zones transrégionales, seules les données des communes de la région Provence - Alpes - Côte d’Azur sont prises en compte (à l’exception des données issues de Filosofi).
Sources
Recensement de la population (RP)
Le recensement de la population (RP), réalisé par l’Insee, a pour objectifs le dénombrement des logements et de la population résidant en France et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens.
Depuis janvier 2004, des collectes de recensement sont organisées chaque année, de telle manière que l’intégralité des communes soient enquêtées sur une période de cinq ans. Les résultats du recensement sont produits à partir des cinq enquêtes annuelles les plus récentes. Les informations ainsi collectées sont ramenées à une même date pour toutes les communes. Cette date de référence est l’année médiane des cinq années d’enquête. Les évolutions sont donc observées sur des intervalles de cinq ans afin que les échantillons enquêtés soient entièrement distincts.
Dans le RP, le niveau de diplôme fait référence au plus haut diplôme détenu (déclaré par l’individu). Les actifs en emploi comprennent les personnes qui déclarent être dans l’une des situations suivantes :
- exercer une profession (salariée ou non), même à temps partiel ;
- aider une personne dans son travail (même sans rémunération) ;
- être apprenti, stagiaire rémunéré ;
- être chômeur tout en exerçant une activité réduite ;
- être étudiant ou retraité mais occupant un emploi.
Dans cet outil, les données sont exploitées au lieu de résidence dans la rubrique relative à la "Population résidente" et au lieu de travail dans la rubrique "Emploi, métiers".
Source : Insee – RP 2019-2023, millésimé 2021.
Fichier localisé sur les revenus sociaux et fiscaux (Filosofi)
Le dispositif Filosofi (fichier localisé sur les revenus sociaux et fiscaux) de l’Insee est la source mobilisée pour mesurer les niveaux de vie, les inégalités et la pauvreté à un niveau géographique fin.
Ce dispositif est issu d’un rapprochement de fichiers administratifs, portant sur :
- des données fiscales (déclarations de revenus des personnes physiques, taxe d’habitation et fichier d’imposition des personnes physiques) fournies par la DGFIP ;
- des données sur les prestations sociales émanant des principaux organismes gestionnaires de ces prestations (CNAF, CNAV et CCMSA).
Le champ couvert est celui de l’ensemble des ménages fiscaux ordinaires : il exclut les personnes vivant en institution (prison, foyer, maison de retraite…) ou sans domicile.
Dans cet outil, le seuil de pauvreté monétaire est fixé à 60 % du niveau de vie médian (seuil le plus souvent utilisé en France et en Europe). Le niveau de vie du ménage est égal à son revenu disponible (c’est-à-dire le revenu fiscal déclaré net des impôts directs auxquels s’ajoutent les prestations sociales) divisé par le nombre d’unités de consommation (UC) : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC par autre personne de 14 ans ou plus et 0,3 UC par enfant de moins de 14 ans.
Sources : Insee, DGFIP, CNAF, CNAV, CCMSA – Filosofi 2021.
Précisions concernant les données pour les zones d’emploi transrégionales : Arles et Avignon incluent la partie Occitanie ; Bollène-Pierrelatte et Valréas incluent la partie Auvergne-Rhône-Alpes.
Données sur les prestations sociales CAF
Les données sur les prestations sociales sont issues des fichiers des Caisses d’allocations familiales (CAF). Le champ est celui de l’ensemble des foyers allocataires ayant un droit versable à au moins une prestation au cours du mois de décembre.
Le foyer allocataire est composé du responsable du dossier (personne qui perçoit au moins une prestation au regard de sa situation familiale et/ou monétaire) et de l’ensemble des autres ayants droit au sens de la réglementation en vigueur (conjoint, enfant(s) et autre(s) personne(s) à charge). Plusieurs foyers allocataires peuvent cohabiter dans un même lieu, ils constituent alors un seul ménage au sens de la définition statistique Insee. C’est le cas, par exemple, lorsqu’un couple perçoit des allocations logement et héberge son enfant titulaire d’un minimum social de la CAF.
Dans cet outil, les données portent sur les foyers ou personnes ayant un droit versable au cours du mois de décembre sur l’une des prestations CAF suivantes : revenu de solidarité active (RSA), prime d’activité (PA) ou allocation aux adultes handicapés (AAH).
Elles sont extraites du fichier statistique des allocataires, avec un recul de 6 mois (données consolidées, FR6).
Source : CNAF – Bases allocataires CAF, fichiers FR6, décembre 2022 (pour les territoires "Zones d’emploi").
Source : CNAF – Bases allocataires CAF, fichiers FR6, décembre 2023 (pour les territoires "Départements" et "Région").
Estimations d’emploi localisées (Estel)
Le dispositif Estimations d’emploi localisées (Estel), conçu par l’Insee, produit, par une synthèse de sources administratives, des estimations localisées d’emploi cohérentes entre les différents échelons géographiques (France entière, région, département et zone d’emploi) et les secteurs de la nomenclature d’activités.
Ce dispositif couvre l’emploi total (salarié et non salarié). Pour les salariés, il utilise les déclarations sociales réalisées par les employeurs (DADS puis DSN), complétées par les données du Système d’information sur les agents des services publics – SIASP – et celles des particuliers employeurs). Pour les non-salariés, Estel mobilise les fichiers de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) et de la Mutualité sociale agricole (MSA) pour les affiliés au régime agricole.
Ce dispositif donne le nombre de personnes en emploi au 31 décembre selon le concept d’emploi du Bureau international du travail (BIT).
Les données sont exploitées au lieu de travail.
Source : Insee – Estel 2021 (pour les territoires "Zones d’emploi").
Source : Insee – Estel 2022, provisoires (pour les territoires "Départements" et "Région").
Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié (Flores)
Le dispositif Flores, conçu par l’Insee, est un ensemble de fichiers de données microéconomiques qui décrivent l’emploi salarié et les rémunérations au niveau des établissements. L’objectif principal est de servir de base à des études nationales ou locales, pour décrire le tissu économique d’un territoire donné jusqu’au niveau de la commune.
Flores couvre l’ensemble de l’emploi salarié (secteurs privé et public). Sont exclus du champ les établissements relevant du ministère des Armées (personnels militaires comme civils). Dans cet outil, les particuliers employeurs ne sont pas inclus (données non disponibles).
Flores est construit à partir du fichier "Tous salariés" (anciennement appelé "DADS Grand format"). Le fichier "Tous salariés" lui-même est issu d’une synthèse de sources administratives : déclarations sociales nominatives (DSN), déclarations annuelles de données sociales (DADS), fichiers de paie spécifiques à l’État et déclarations spécifiques aux particuliers employeurs.
Le dispositif Flores succède à CLAP, dont le dernier millésime décrivait l’année 2015. Les résultats issus de Flores et de CLAP ne sont pas comparables :
- CLAP couvrait tous les établissements actifs, employeurs comme non-employeurs alors que Flores ne couvre que les établissements ayant employé au moins un salarié dans l’année.
- CLAP ne comptabilisait que les postes de travail dits non annexes, c’est-à-dire dépassant un certain seuil de rémunération et/ou de durée. Cette restriction a été supprimée dans Flores, qui comptabilise tous les postes de travail. Un poste de travail est défini comme le croisement entre une personne salariée et un établissement. Une même personne peut donc occuper plusieurs postes de travail dans plusieurs établissements, soit successivement dans l’année (changement d’emploi), soit simultanément (multi-activité).
Flores fournit les effectifs en fin d’année (nombre de postes salariés présents la dernière semaine de décembre, hors intérimaires) et les effectifs en équivalent temps plein (ETP, hors intérimaires). Les données présentes dans cet outil (rubrique "Tissu économique") portent sur les effectifs en ETP sur une année.
Les données sur les établissements employeurs concernent les établissements actifs en fin d’année. La liste des principaux établissements employeurs concerne ceux qui ont eu des salariés durant l’année 2021. Depuis cette date, certains ont pu fermer, changer de nom ou être créés.
Source : Insee – Flores 2021.
Répertoire des entreprises et des établissements (REE)
Le Répertoire des entreprises et des établissements (REE), géré par l’Insee, est le système d’information pour la diffusion et l’étude de la démographie des entreprises et des établissements. Il est constitué d’unités légales immatriculées au répertoire Sirene (Système informatique pour le répertoire des entreprises et de leurs établissements) qui gère un identifiant unique attribué aux personnes morales et physiques (numéro Siren), ainsi qu’à chacun de leurs établissements (numéro Siret).
Le nombre total d’établissements (rubrique "Tissu économique") correspond au stock d’établissements en activité au 31 décembre et porte sur les données définitives. Le champ des stocks définitifs a été défini de manière à être le plus large possible. Il couvre, pour les unités légales comme pour les établissements : le champ marchand non agricole, le secteur agricole et le champ non marchand, en excluant uniquement les unités sans réalité économique ou appartenant à des populations pour lesquelles la qualité du dénombrement serait insuffisante.
Le nombre de créations d’entreprises (rubrique "Tissu économique") correspond au nombre de créations sur une année, dans l’ensemble des activités marchandes non agricoles. La notion de création d’entreprise s’appuie sur un concept harmonisé au niveau européen et correspond à la mise en œuvre de nouveaux moyens de production.
Source : Insee – REE, Sirene au 31.12.2020 (pour le stock d’établissements actifs).
Source : Insee – REE, Sirene 2022 (pour les créations d’entreprises).
Statistiques du marché du travail (STMT)
Tous les mois, la Dares et France Travail publient conjointement une statistique des demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois (DEFM) à France Travail. Cette statistique est disponible rapidement, moins d’un mois après la fin de chaque mois. Elle est exhaustive, ce qui permet d’avoir des données détaillées significatives à des niveaux géographiques fins.
Toutefois, le fait de s’inscrire à France Travail est une démarche administrative, et la situation des personnes qui s’inscrivent ne correspond pas directement aux critères statistiques définissant le chômage au sens du BIT. Ainsi, certains demandeurs d’emploi ne sont pas chômeurs au sens du BIT et inversement, certains chômeurs ne sont pas inscrits à France Travail.
Dans cet outil, la grande majorité des données concernent les demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B et C (demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ou exerçant une activité réduite).
Les données présentes dans cet outil sont brutes, c’est-à-dire non corrigées des variations saisonnières et en moyenne annuelle.
Source : France Travail, Dares – Statistiques du marché du travail (STMT) en moyenne sur l’année 2023.
Métiers en tension
La Dares et France Travail (ex-Pôle emploi) ont élaboré en 2021 un nouveau dispositif de mesure des tensions sur le marché du travail. Ce dispositif porte sur l’ensemble des offres diffusées en ligne et remplace le précédent indicateur, interrompu en 2017, qui s’appuyait sur les seules offres collectées par France Travail. L’approche rénovée des tensions se fonde désormais sur un indicateur synthétique prenant en compte trois notions : les difficultés de recrutement anticipées par les employeurs, le rapport entre offres et demandes d’emploi, et la facilité des demandeurs d’emploi à retrouver un emploi.
Dans les tableaux sur les principaux métiers recherchés par les demandeurs d’emploi (rubrique "Marché du travail"), le picto (un nuage/éclair) indique que le métier est en tension (forte ou élevée) en région ou dans le département (les données au niveau de la zone d’emploi ne sont pas disponibles).
Source : Dares, France Travail – Métiers en tension en 2022.
Taux de chômage localisé
Calculé par l’Insee, le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et la population active (personnes en emploi et au chômage). Ces deux grandeurs ne sont pas directement disponibles dans les statistiques courantes et font donc l’objet d’estimations.
Au niveau national, c’est l’enquête Emploi qui permet de mesurer le chômage sur la base de la définition établie par le Bureau international du travail (BIT), qui constitue la norme statistique internationale. Ainsi, est considérée comme chômeur, toute personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond à trois critères au moment de l’enquête : être sans emploi (c’est-à-dire ne pas avoir travaillé ne serait-ce qu’une heure durant une semaine de référence), être disponible pour prendre un emploi dans les quinze jours et chercher activement un emploi ou en avoir trouvé un qui commence ultérieurement.
Aux niveaux régional et infrarégional, la méthode d’estimation des taux de chômage dits "localisés" repose sur l’estimation d’une part du chômage et, d’autre part, de l’emploi :
- le nombre de chômeurs au niveau régional est obtenu à partir du nombre de chômeurs national (estimé par l’enquête Emploi) ventilé aux différents niveaux géographiques à partir de la structure des demandeurs d’emploi en fin de mois (fournie par les STMT France Travail-Dares) ;
- l’emploi s’appuie quant à lui sur les estimations d’emploi au lieu de travail issues du dispositif Estel de l’Insee, et sur des matrices de passage du lieu de travail au lieu de résidence.
Il ne s’agit donc pas de chômage BIT à proprement parler, puisqu’on mêle le concept BIT à la mesure administrative du chômage.
Dans cet outil, les données sont présentées en moyenne annuelle.
Source : Insee – Taux de chômage localisé 2023.
Principales politiques d’emploi
Contrats d’apprentissage
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Son objectif est de permettre à un jeune de suivre une formation générale, théorique et pratique, en vue d’acquérir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme de l’enseignement professionnel ou technologique, un titre d’ingénieur ou un titre répertorié.
Il est destiné aux jeunes de plus de 16 ans ayant satisfait à l’obligation scolaire, mais peut aussi bénéficier aux jeunes d’au moins 15 ans qui justifient avoir effectué la scolarité du premier cycle de l’enseignement secondaire. L’âge maximum pour entrer en apprentissage a été relevé au 1er janvier 2019, pour passer de 25 à 29 ans révolus. Il existe aussi des dérogations pour certains publics âgés de plus de 29 ans.
Dans cet outil, les données portent sur les contrats d’apprentissage (stock en fin d’année), dans les secteurs privé et public. Elles sont exploitées au lieu de travail.
Source : Dares – Contrat d’apprentissage au 31.12.2023 (données provisoires, arrêtées en avril 2024).
Contrats de professionnalisation
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Il permet notamment l’acquisition, dans le cadre de la formation continue, d’une certification professionnelle (diplôme, titre, CQP…) reconnue par l’État et/ou la branche professionnelle. Il s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ainsi qu’aux bénéficiaires du RSA, de l’ASS, de l’AAH ou d’un CUI.
Les effectifs retenus concernent les personnes ayant signé un contrat de professionnalisation avec une entreprise de la région Provence - Alpes - Côte d’Azur et enregistré par la Dreets (stock en fin d’année). Les données sont exploitées au lieu de travail.
Source : Dares – Contrat de professionnalisation au 31.12.2023.
Contrats uniques d’insertion
Mis en place en janvier 2010, le Contrat unique d’insertion (CUI) vise à favoriser le retour à l’emploi des personnes rencontrant des difficultés particulières d’accès au marché du travail.
Le CUI se décline en Contrat unique d’insertion-Contrat initiative emploi (CUI-CIE) dans le secteur marchand et en Parcours emploi compétences (PEC, anciennement CUI-CAE) dans le secteur non marchand.
Dans le cadre du plan France relance et du plan #1jeune1solution, les prescriptions de CUI-CIE ont été réactivées à l’été 2020, après un arrêt depuis janvier 2018 (sauf pour les Drom et des Conseils départementaux qui les financent entièrement).
Dans cet outil, les données portent sur les CUI des secteurs marchand et non marchand regroupés et portent sur un stock en fin d’année. Elles sont exploitées au lieu de travail.
Source : ASP – Contrat unique d’insertion (secteurs marchand et non marchand) au 31.12.2023.
Insertion par l’activité économique
L’insertion par l’activité économique (IAE) est une politique de l’emploi qui a pour objectif d’aider les personnes les plus éloignées de l’emploi, en raison de difficultés sociales et professionnelles particulières, à se réinsérer sur le marché du travail. Le processus d’insertion, doublé d’un accompagnement social et professionnel personnalisé, consiste en une mise en situation de travail par :
- la mise à disposition par une entreprise de travail temporaire d’insertion (ETTI) ;
- la mise à disposition par une association intermédiaire (AI) ;
- le contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI) dans une entreprise d’insertion (EI) ;
- le CDDI dans un atelier et chantier d’insertion (ACI), secteur non marchand.
Le CDDI est signé pour une durée minimale de 4 mois. Il est renouvelable dans la limite d’une durée totale de 2 ans. Il est à temps partiel ou complet et sa durée hebdomadaire de travail doit être d’au moins 20 heures.
Dans cet outil, les données portent sur les salariés présents dans une structure d’IAE, des secteurs marchand et non marchand regroupés. Les CDDI concernent uniquement ceux effectués dans un ACI ou une EI. Les données portent sur un stock en fin d’année
Source : ASP – Insertion par l’activité économique (secteurs marchand et non marchand) au 31.12.2023.
Données sur la formation
Concernant la formation initiale, les effectifs retenus dans cet outil sont ceux préparant un diplôme de l’enseignement secondaire ou supérieur, dans les voies scolaires publiques ou privées sous contrat, relevant des ministères en charge de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (universités, écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, grands établissements, instituts catholiques), de l’agriculture, de la mer ou encore de la santé et des affaires sociales (données à la rentrée scolaire ou année civile).
Sont également intégrés les apprentis inscrits dans un CFA de la région (effectifs au 31 décembre).
Les données sont exploitées au site de formation et comprennent également les formations dispensées en distanciel.
Sources : Depp, Dirm, Draaf, Drees – Effectifs en formation 2022 – Base Carif-Oref Provence - Alpes - Côte d’Azur (formation initiale, voie scolaire et apprentissage).
Concernant la formation continue des demandeurs d’emploi, deux types d’informations ont été mobilisés :
D’une part, les entrées en formation de personnes en recherche d’emploi issues de la base régionalisée des stagiaires de la formation professionnelle (Brest), gérée par la Dares. Elle est élaborée à partir des fichiers de gestion de rémunération ou de protection sociale des stagiaires.
Seuls les individus qui entrent en formation avec le statut de stagiaire de la formation professionnelle sont comptés dans la base Brest. Ainsi, les personnes en contrats de professionnalisation ne sont pas intégrées dans la base en raison de leur statut de salariés durant leur contrat. Est qualifié de personne en recherche d’emploi un individu sans emploi qui en cherche un, qu’il soit inscrit ou non à France Travail, considéré ou non comme chômeur au sens du BIT.
Deux unités de comptage sont prises en compte dans cet outil : "les entrées en formation" (une personne effectuant plusieurs formations ou stages dans l’année est comptée plusieurs fois) et "les personnes en recherche d’emploi entrées en formation" (individu comptabilisé une seule fois).
Les données sont exploitées au lieu de résidence du stagiaire.
Source : Dares – Brest 2023 (données provisoires).
D’autre part, les entrées en formation de demandeurs d’emploi, issues du Fichier des entrées en formation de France Travail. Ce fichier statistique est constitué à partir des trois types d’informations suivantes disponibles dans le système d’information opérationnel de France Travail :
- les attestations d’entrée en stage (AES) correspondant à une entrée dans un nouveau plan de formation ;
- les transferts de demandeurs d’emploi en catégorie D d’inscription pour motif de formation sans AES ;
- les entrées en formation financées par la mobilisation du compte personnel de formation (données transmises par la Caisse des dépôts et consignations).
L’unité de comptage de la base est le stagiaire et non l’individu. Une personne en recherche d’emploi (inscrite à France Travail) effectuant plusieurs formations dans l’année est comptée plusieurs fois.
Dans cet outil, le focus est porté sur les demandeurs d’emploi ayant entamé une formation visant une certification professionnelle (diplôme, titre, certificat, habilitation), financée ou co-financée par les pouvoirs publics et/ou les OPCO.
Les données sont exploitées au lieu de résidence du stagiaire.
Source : France Travail – Entrées en formation des demandeurs d’emploi 2022 – Base Carif-Oref Provence - Alpes - Côte d’Azur (formation continue).